Grossesse : travailler, OK, mais sans exagérer
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Continuer à travailler jusque tard pendant la grossesse est bénéfique pour la maman et pour l’enfant, mais en prenant quand même certaines précautions.
Cette équipe de l’Erasmus Medical Center (Rotterdam) a considéré la croissance du fœtus chez quelque cinq mille femmes enceintes, tout en s’intéressant à leurs conditions de travail. Plusieurs enseignements (détaillés dans la revue « Occupational and Environmental Medicine ») sont à retenir.
• Travailler jusqu’à 34 ou 36 semaines de grossesse n’a pas d'impact négatif sur le développement du bébé.
• La pénibilité du travail et sa durée ne sont pas associées à un plus faible poids du nouveau-né, ni aux naissances prématurées. A deux exceptions près : 1°) les femmes qui travaillent plus de 40 heures par semaine mettent au monde des bébés plus petits que celles qui travaillent moins de 25 heures hebdomadaires, sachant que l'impact survient lors du troisième trimestre de grossesse ; et 2°) lorsque l’activité professionnelle impose de longues périodes de station debout, la croissance du bébé est (modérément) ralentie.
La conclusion des chercheurs : continuer à travailler est globalement positif pour la santé (physique et psychologique) de la femme enceinte et ne contrarie pas le développement de l’enfant, mais il est nécessaire de tenir compte de certains facteurs potentiellement délétères, et de les corriger.