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Comment fonctionne le centre antidouleur de notre cerveau ?
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Notre cerveau dispose d’une petite entité de neurones très spécialisés qui interviennent pour atténuer la sensation douloureuse : ce mécanisme est à présent mieux compris.
Un coup de marteau sur les doigts, cela fait mal, mais la douleur aurait été encore plus forte sans l’action très rapide de l’ocytocine, une hormone (un neuropeptide, en fait) impliquée dans un éventail de processus (de la contraction de l’utérus lors de l’accouchement à la régulation des interactions sociales). Ici, une équipe internationale a étudié son rôle dans la perception de la douleur, et la manière dont se produit sa libération.
En cas de douleur aiguë (brûlure, pincement, coupure…), les terminaisons nerveuses transmettent l’information – attention, alerte ! – aux neurones de la moelle épinière. Ceux-ci interprètent l’intensité du message, le codent, et envoient à leur tour le signal vers les neurones du cerveau. Et en particulier à une population d’une trentaine de petites cellules ultra-spécialisées situées dans l’hypothalamus : c’est cette entité que viennent d’identifier les chercheurs.
Etape suivante : ces petits neurones activent une famille de gros neurones (appelés neurones magnocellulaires), toujours localisés dans l’hypothalamus, qui décident alors de libérer l’ocytocine dans la circulation sanguine, afin d’atténuer le signal douloureux qui continue à être envoyé au cerveau. En parallèle, les petits neurones disposent de prolongements (axones) en connexion directe avec la moelle épinière, ce qui leur permet d’activer la libération d’ocytocine au cœur de la « tour de contrôle » de la douleur.
En somme, un double mécanisme (sang et moelle épinière) pour un double effet antidouleur. Tout ceci est un peu compliqué, mais ce qu’il faut surtout retenir, c’est que la compréhension de ce processus dégage des pistes prometteuses dans le traitement des douleurs pathologiques. L’équipe poursuit ses recherches afin de déterminer cette fois l’implication de ce petit groupe de neurones dans la libération d’ocytocine pendant l’allaitement maternel, et dans certains comportements sexués.