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Pied diabétique : l’anxiété complique tout
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Les émotions négatives peuvent-elles influencer l’évolution du pied diabétique ? Il semble bien que ce soit le cas, et qu’une prise en charge psychologique soit dès lors importante.
Le pied diabétique est une complication potentiellement gravissime du diabète. Il se caractérise par une perte de sensibilité aux pieds en raison d’une atteinte des nerfs, ce qui altère la perception des petites blessures, qui risquent alors de prendre de l’ampleur et de s’infecter. Une mauvaise circulation sanguine dans les artères des jambes aggrave fortement le processus, avec un risque d’amputation. Il est donc essentiel que les personnes diabétiques accordent une très grande attention à leurs pieds.
Une équipe britannique (université de Nottingham) a suivi un groupe de diabétiques pendant une période de cinq à dix ans, selon les cas. Au départ, et ensuite à intervalles réguliers, les patients ont fourni des informations sur l’évolution de la santé de leurs pieds, alors que leur état psychologique a été évalué en s’intéressant en particulier à la présence de symptômes de dépression, de stress, et d’anxiété ; avec comme socle les pensées négatives, pessimistes, associées aux plaies des pieds (degré de sévérité, efficacité des soins, pronostic, impact sur la qualité de vie…).
Au terme du suivi, les chercheurs observent que les personnes les plus fortement inquiètes par rapport au pied diabétique, avec alors des scores plus élevés de dépression, s’exposent à un risque accru de dégradation sévère de leur état de santé, voire de mortalité prématurée. Ceci est constaté alors que toutes les personnes intégrées dans cette étude avaient reçu les mêmes informations concernant la prévention (surveillance, soins quotidiens…) et les traitements. Les chercheurs estiment qu’une prise en charge plus globale des patients est nécessaire, en intégrant cette composante psychologique.