- nieuwsAu plus nous aurons les moyens de faire de la recherche, au plus nous guérirons de gens !
- dossierThrombose veineuse profonde (TVP) ou phlébite profonde
- dossierComment faire baisser un taux de gamma GT trop élevé ?
- dossierColoscopie ou colonoscopie: préparation, régime, anesthésie, procédure
- mijn verhaalTémoignage sur l’hémochromatose (excès de fer) : « Sans diagnostic, on meurt avant 40 ans »
Cancer de la prostate : le test PSA est-il vraiment utile ?
news Le test ou dosage PSA (antigène prostatique) est-il réellement efficace, en l’absence de symptômes d’alerte d’un cancer de la prostate ? En d’autres termes, un dépistage systématique a-t-il du sens ?
La question fait débat. Dans la plupart des pays, le dépistage systématique n’est pas recommandé, mais les avis sont néanmoins partagés. Une équipe australienne (Monash University) a analysé les résultats de cinq études de large ampleur, regroupant au total quelque 720.000 hommes, ayant été ou pas soumis au test PSA. Quels sont les résultats les plus significatifs de cette méta-analyse ?
Quel effet sur la mortalité ?
• Sur base de l’ensemble des données, le dépistage PSA (en l’absence de signes d’alerte, donc) ne semble pas avoir d’influence sur la mortalité toutes causes confondues.
• Le test systématique pourrait avoir « un faible effet » sur la mortalité par cancer de la prostate (un décès en moins par cancer de la prostate par 1000 hommes dépistés sur une période de dix ans). Même constat pour le nombre de cancers détectés.
• Le dépistage expose à des complications liées aux biopsies et aux traitements associés : infection, incontinence urinaire, dysfonction érectile…
Bénéfices et conséquences négatives
Les auteurs expliquent : « Au mieux, le dépistage PSA conduit à une petite réduction de la mortalité par cancer de la prostate sur une période de dix ans, mais il n’a pas d’influence sur la mortalité globale. Les médecins et les patients doivent évaluer les bénéfices du test par rapport à ses conséquences négatives possibles à court et à long terme, en particulier les complications liées aux biopsies et aux traitements, ainsi que le risque de sur-diagnostic et de sur-traitement ».
En cas de symptômes d’alerte, l’intérêt n’est pas remis en cause : difficulté à uriner, envie fréquente d’uriner, sensation de brûlure lors de la miction, présence de sang dans les urines ou dans le sperme, douleur à l’éjaculation…
Pour plus d'informations : cliquez ici (Société canadienne du cancer).
Voir aussi l'article : Cancer de la prostate : symptômes, causes, espérance de vie et traitements