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AVC : chaque minute compte
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Autrefois, on le désignait sous le terme d’ « apoplexie foudroyante ». L’AVC (accident vasculaire cérébral) est aujourd’hui, non seulement la deuxième cause de mortalité mondiale, mais aussi la première cause de handicap moteur et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer.
En Belgique, chaque jour, une cinquantaine de personnes font un AVC, soit près de 19.000 cas par an, plus d’hommes que de femmes. Il est généralement considéré que seulement 30 % des personnes qui y survivent pourront retrouver leur travail un jour. Il s’agit donc d’une affection non seulement coûteuse au niveau de la santé publique mais surtout invalidante si elle n’est pas prise en charge rapidement.
De quoi s’agit-il exactement ? L’AVC surgit lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau est obstrué par un caillot (on parle alors d’AVC ischémique ou de thrombose) ou si un vaisseau sanguin du cerveau se rompt (il s’agit alors d’un AVC hémorragique). Dans ce cas, si l’hémorragie se produit dans le cerveau, il s’agit d’une hémorragie cérébrale parenchymateuse et si elle se répand autour du cerveau, on parlera d’hémorragie méningée, le plus souvent due à un anévrisme (malformation d’une artère du cerveau). L’examen clinique du patient ne permet pas de savoir de quel type d’AVC il souffre : seuls un CT-scanner ou IRM du cerveau pourront le déterminer.
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