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Un petit verre de vin contre la dépression
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Une consommation modérée de vin est associée à une réduction du risque de souffrir d'une dépression.
Un risque réduit de 32%, en fait, sur base d’une consommation comprise entre deux et sept verres par semaine. Disons un verre par jour, pour simplifier. Ces chercheurs de l’université de Navarre (Pampelune) ont suivi durant une dizaine d’années un groupe de quelque cinq mille hommes et femmes, sans symptômes dépressifs et sans problèmes liés à l’alcool. Périodiquement, des informations ont été recueillies sur la fréquence de consommation de boissons alcoolisées, et ont ensuite été croisées avec les diagnostics de dépression.
Le résultat fait donc apparaître un effet protecteur du vin, pour autant que les quantités restent mesurées. Il est à noter qu’un (moindre) bénéfice est également observé avec d’autres alcools, toujours – insistons bien là-dessus – à des doses extrêmement raisonnables. L’explication tiendrait à la fois à l’action neuro-protectrice de certains composés des boissons alcoolisées (singulièrement le vin, donc), mais aussi, et ce point est important, à des paramètres favorables liés au mode de vie (alimentation, activité physique…) des buveurs « naturellement » prudents dans ce domaine.
On ajoutera, pour que les choses soient parfaitement claires, que l’association entre la dépression et l’abus d’alcool, dans un sens comme dans l’autre, est une réalité bien établie.













