- nieuwsL’activité physique, un outil à exploiter d’urgence pour combattre le cancer
- dossierQu'est-ce qu'une tumeur cérébrale ?
- dossierUn airfryer, ou friteuse à air chaud, est-ce vraiment meilleur pour la santé ?
- dossierDes polypes au cancer du côlon : l’importance du dépistage
- dossierA quel point le cancer du pancréas est-il mortel ?
La position assise néfaste pour l’endomètre
news Passer de longues heures assise serait associé à une augmentation du risque de cancer de l’endomètre, la muqueuse qui recouvre la paroi interne de l’utérus. L’activité physique peut réduire le risque, mais pas l’éliminer. En fait, ce sont les femmes actives qui passent le moins de temps assises qui s’exposent au danger le plus faible.
Pour aboutir à cette conclusion, une équipe de chercheurs a passé au crible quatorze études récentes destinées à évaluer le bénéfice d’une activité physique sur le cancer de l’endomètre. Quelques-unes d’entre elles se sont attardées sur l’impact spécifique de la sédentarité, et de la position assise. Les résultats montrent que 22% des cancers de l’endomètre pourraient être évités si les patientes s’étaient astreintes à au moins vingt minutes par jour d’activité physique modérée à intense, et ceci cinq fois par semaine. La proportion de cancers évitables passe à 34% si, en plus, ces femmes passent moins de quatre heures assises par jour. Evidemment, nombre d’entre elles n’ont pas le choix, pour des raisons professionnelles. Dans ce cas, si elles sont contraintes à la position assises pendant une longue durée, le risque peut être sensiblement atténué par la pratique régulièrement d’un sport. Cette association entre sédentarité et cancer de l’endomètre s’expliquerait par une production plus élevée d’œstrogènes, en raison d’un dysfonctionnement chronique du métabolisme de l’insuline, que l’exercice physique peut corriger.