Repas à l’hôpital : et si on soignait un peu la présentation ?

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news De nombreux patients hospitalisés rechignent à manger, par manque d’appétit, mais aussi parce que les menus ne sont pas très appétissants. Des assiettes soignées pourraient beaucoup changer la donne.

Cette approche ne réglera pas tous les problèmes, bien évidemment, mais il est possible qu’elle contribue à améliorer la situation. Non seulement en termes de confort des patients, mais aussi face au gros problème que représente la dénutrition lors d’un séjour à l'hôpital. C’est une évidence : les résultats de ces tests ne valent pas pour l’ensemble des patients. Néanmoins, pour une partie d’entre eux, il s’agit d’une piste qui mérite au moins d’être explorée.

Pendant deux semaines, une équipe de nutritionnistes israéliens (Tel Aviv), en collaboration avec des cuisiniers français, a proposé à deux groupes de patients adultes des plateaux-repas contenant exactement les mêmes aliments préparés de la même façon, sauf que les uns étaient présentés de la manière habituelle, alors que les autres ont été bien plus soignés, par exemple en versant une quantité de sauce adaptée au plat ou en disposant les légumes en couronne sur l’assiette plutôt qu’en vrac.

Qu’a-t-on observé ? D’abord et avant tout, que la seule amélioration de l’aspect visuel augmente de 20% la consommation de nourriture. Ensuite, que les patients qui ont reçu les plateaux-repas classiques sont bien plus nombreux à se plaindre du goût (52% contre 24%) et de l’odeur (36% contre 18%) par rapport à ceux qui ont bénéficié des repas mieux présentés. Par ailleurs, on constate que le taux de réadmission dans le mois qui suit la sortie est sensiblement plus faible parmi les personnes qui avaient reçu les menus soignés, et qui avaient donc mangé davantage.

De fait, ces résultats ne peuvent pas être extrapolés tels quels, et ne permettent pas une conclusion définitive et universelle. Cependant, ils indiquent que quelques adaptations, finalement pas si compliquées que cela, pourraient rendre de réels services. Quand on n’a vraiment pas faim ou qu’on n’aime pas du tout, cela n’arrangera pas grand-chose, mais par ailleurs, pourquoi pas…

Source: Clinical Nutrition (www.journals.elsevier.com/c) via Le Figaro

Dernière mise à jour: février 2016

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