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Tabac : arrêt brusque ou progressif, le résultat est le même
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Chez les personnes motivées pour arrêter de fumer, l’abstinence à six mois est similaire que l’arrêt du tabac ait été immédiat ou progressif.
La revue médicale Prescrire souligne d'abord que « dans la réussite d’un sevrage tabagique, la motivation du patient et le soutien psychologique jouent un rôle essentiel », avec le cas échéant l’appui des substituts nicotiniques.
Prescrire fait référence à une analyse de dix essais cliniques comparant, chez des fumeurs motivés, l’efficacité d’un arrêt brutal du tabac par rapport à un arrêt progressif. Ces essais, réalisés aux Etats-Unis et en Europe, ont inclus au total 3.760 personnes, âgées en moyenne de 43 ans, et fumant en moyenne vingt-cinq cigarettes par jour. Un soutien psychologique sous la forme de groupes de discussion ou d’entretiens répétés par téléphone a été proposé à chacun.
Environ 10% des sujets étaient abstinents à six mois. Pour l’ensemble des études, les taux de non-rechute ont été similaires que les personnes aient arrêté brusquement ou progressivement, avec un impact bénéfique du soutien psychologique, et dans une moindre mesure des substituts nicotiniques.
Conclusion de Prescrire : les patients motivés – insistons sur la motivation ! – ont le choix, puisqu’arrêt brusque et arrêt progressif ont globalement la même efficacité.