Si de plus en plus de femmes fument, ce n’est pas un hasard

news L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est penchée sur un phénomène qui prend de l’ampleur depuis quelques années : le tabagisme chez les femmes. Les experts affirment que cela n’est pas dû au hasard.

L’OMS a évalué le statut social des femmes dans une septantaine de pays à travers le monde, et a croisé ces données avec le taux de tabagisme féminin qui y est observé.

Premier constat : c’est en Europe que la proportion de fumeuses est la plus élevée (22%), devant les Etats-Unis (17%). La moyenne mondiale se situe à 9%, sachant que l’Asie du sud-est et l’Océanie ferment la marche (avec respectivement 4% et 5% de femmes qui fument).

Les spécialistes de l’OMS ont exploré plusieurs hypothèses pour expliquer la hausse continue du nombre de fumeuses, en tout cas dans nos contrées. En ce qui concerne les pays riches, l’Organisation mondiale de la Santé dénonce la publicité qui prête au fait de fumer des attributs de pouvoir, de mode, de liberté, ainsi que de style de vie et de valeurs modernes. La multiplication des marques « féminines » de cigarettes jouerait également un rôle. L’OMS note, en ce qui concerne l’Amérique du Nord, et dans une moindre mesure l’Europe, que le tabagisme affecte beaucoup les femmes qui souffrent d’une faible estime d’elles-mêmes.

Enfin, il apparaît que dans les pays en développement, fumer est associé – dans une certaine mesure – au souci de maintenir son poids ; ceci étant semble-t-il particulièrement vrai pour les femmes asiatiques, pour qui, aussi, fumer est un signe d’émancipation, d’affirmation de soi.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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