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Les limites de l’espérance de vie
news Au début du 18ème siècle, un homme ou une femme pouvait espérer vivre, en moyenne, jusqu’à l’âge de… 30 ans. Depuis, évidemment, la perspective a considérablement évolue, puisque l’espérance de vie s’établit à 78 ans pour les messieurs, et 85 ans pour les dames. Question : où s’arrêtera-t-on ?
Selon certains chercheurs, il n’y aucune raison – disons – d’ordre statistique pour que l’augmentation de l’espérance de vie soit brutalement freinée : dans nos contrées, la croissance a été régulière au cours des derniers siècles, et aucun ralentissement structurel n’est observé. Toutefois, deux spécialistes de l’Institut national français d’études démographiques semblent moins optimistes, ou en tout cas moins catégoriques. Jacques Vallin et France Meslé avancent deux remarques. La première porte sur le fait que la progression de l’espérance de vie a été dictée, à certaines époques, par de formidables améliorations des conditions sanitaires. Aujourd’hui, et à l’avenir, on voit mal comment d’aussi considérables progrès pourraient intervenir sur ce plan. Ensuite, l’espérance de vie est directement liée aux avancées scientifiques, et en particulier médicale. Par la force des choses, et même si on peut présager de grandes innovations dans ce domaine, elles nous sont inconnues à l’heure qu’il est. Autrement dit, comment pourrait-on bâtir des pronostics au départ de ce qui nous est inconnu ? Les chercheurs en concluent qu’une espérance de vie moyenne de 100 est certainement envisageable, mais bien malin celui qui pourrait fixer une échéance.