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La nuit, toutes les vessies ne dorment pas
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Irrépressible besoin de se lever la nuit pour aller aux toilettes, énurésie nocturne chez l’enfant : et si c’était la faute à l’horloge biologique ?
Dans des circonstances normales, le sommeil de la plupart d’entre n’est pas perturbé par l’envie pressante d’aller uriner. Notre vessie « retient » le signal d’alerte jusqu’au réveil. Question : pourquoi n’en va-t-il pas toujours ainsi ? Des chercheurs japonais (université de Kyoto) affirment que l’horloge interne joue un rôle prépondérant. C’est elle, en effet, qui contrôle la production d’une protéine (baptisée connexin43), qui intervient dans la régulation de la capacité de la vessie à contenir l’urine, avant d’avoir besoin de se vider. Une perturbation de la régulation du rythme circadien entraîne la production d’une quantité inadaptée de protéine, au mauvais moment. Ils ont observé cela en procédant à un éventail d’expériences sur des souris génétiquement programmées ; un modèle animal qui autorise des extrapolations à l’homme.
L’intérêt de ces recherches (publiées dans la revue « Nature Communications ») concerne évidemment la perspective de développement de traitements spécifiquement ciblés sur la protéine connexin43 (ou, plus largement, sur les mécanismes de l’horloge biologique impliqués ici), qui bénéficieraient, notamment, aux enfants affectés par une énurésie nocturne.