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Automutilation : l’importance des problèmes de sommeil

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L’automutilation concernerait, à un moment donné, 10% des adolescents. Les troubles du sommeil semblent jouer un rôle important dans ce comportement.
L’automutilation relève de facteurs de risque très divers : psychiatriques (trouble bipolaire, dépression, schizophrénie…), familiaux (maltraitance…) ou comportementaux (alcool…), en particulier. Et le sommeil ? Comme l’explique le Dr Alain Cohen (Journal international de médecine), « la conjonction entre les troubles du sommeil et la propension à l’automutilation reste encore méconnue, et une meilleure évaluation s’avère essentielle ».
Une équipe norvégienne (université de Bergen) a réalisé une enquête auprès de quelque 10.000 jeunes âgés de 16 à 19 ans. Les chercheurs observent une relation « significative » entre les problèmes de sommeil (insomnie, durée trop courte, difficultés d’endormissement, réveil précoce…) et la fréquence des comportements d’automutilation. Et plus les troubles du sommeil sont importants, plus le risque d’automutilation est élevé.
Le Dr Cohen poursuit : « Selon les auteurs, des interventions efficaces visant à réduire ces comportements d’automutilation fréquents à l’adolescence devraient aussi intégrer la problématique du sommeil comme une cible thérapeutique ».