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Risque cardiaque : c’est le tour de taille qui compte !
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Une étude souligne que ce n’est pas l’obésité définie par l’IMC qui accroît le risque de mortalité chez le patient coronarien, mais celle qui s’exprime par un tour de taille trop élevé.
L’obésité est clairement associée à un risque accru de mortalité, que celle-ci soit ou non d’origine cardiovasculaire. Toutefois, un certain nombre de travaux ont montré qu’il pourrait exister, chez les patients coronariens, une relation inverse entre l’indice de masse corporelle (IMC) et la mortalité : c’est ce qu’on appelle le « paradoxe de l’obésité ».
Une équipe internationale de chercheurs (les résultats sont publiés dans le « Journal of the American College of Cardiology ») a analysé en profondeur les données concernant quelque 16.000 coronariens, provenant de quatre études distinctes. Il en ressort que l’obésité androïde (définie par le tour de taille) est directement liée à la mortalité, ce qui n’est pas le cas de l’IMC. L’obésité androïde reste associée à une mortalité majorée parmi les patients affichant un IMC compris entre 18,5 et 24,9 ; « normal », donc.
« Cette étude suggère que, chez les coronariens, l’obésité androïde constitue un marqueur de risque de mortalité, et ce y compris chez les sujets ni obèses, ni en surpoids selon l’IMC », commente le Dr Olivier Meillard (JIM). Il poursuit : « En pratique : fini la calculette pour déterminer l’IMC, et à nos mètres-rubans pour la mesure du tour de taille et des hanches ! »