Cystite : canneberge, lactobacillus et vitamine C

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news Cranberry, lactobacille et vitamine C : la combinaison de ces trois éléments pourrait beaucoup aider les nombreuses femmes souffrant d’infection urinaire récidivante.

La cystite récidivante, une inflammation de la vessie le plus souvent d’origine bactérienne, concerne une proportion considérable de femmes. Les antibiotiques n’aident pas beaucoup à prévenir les rechutes, sachant que le développement d’une résistance à ces médicaments risque d’aggraver la situation avec le temps. Comme le rappelle le Dr Jean-Fred Warlin (Journal international de médecine), une hygiène stricte (pas de slips serrés, toilette après les rapports sexuels…) et les mesures diététiques (bien s’hydrater, limiter l’alcool et le café…) sont toujours indiquées. Les suppléments nutritionnels semblent aider à titre préventif, et c’est en particulier le cas de la canneberge.

Une équipe italienne (université Vita-Salute San Raffaele, à Milan) a conduit une étude afin d’évaluer l’efficacité de la combinaison de trois ingrédients - canneberge, lactobacillus (rhamnosus) et vitamine C - sur des patientes adultes (un quart ménopausées) souffrant de cystite récidivante (plus de trois infections urinaires au cours des douze derniers mois). Toutes avaient été traitées par antibiotiques, sans succès sur les rechutes. Le traitement a consisté en un extrait de canneberge en poudre (120 mg), un milliard de lactobacillus et 750 mg de vitamine C, à raison de trois fois par jour pendant vingt jours, puis arrêt de dix jours, et ceci durant trois cycles d’un mois.

Le résultat montre que trois mois après la fin du traitement complet, 28% des femmes se plaignaient de symptômes de cystite (confirmée dans 80% des cas) et elles étaient 15% après six mois. La très grande majorité a donc connu une amélioration. « La combinaison des trois composants explique leur effet majoré par rapport à celui des composants pris isolément », poursuit le Dr Warlin. « La tolérance a été bonne. » Le traitement interviendrait notamment sur l’adhésion des bactéries à la muqueuse de la vessie et en rééquilibrant la flore vaginale. En tout cas, « cette étude donne une piste prometteuse et sans danger pour lutter contre les infections urinaires récidivantes chez la femme ».

Source: European Urology (www.europeanurology.com)

Dernière mise à jour: mai 2017

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