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Kilos en trop et résultats en maths : quel rapport ?
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L’association est étonnante : l’obésité infantile nuit aux résultats en mathématiques.
Les données statistiques, d’abord. Des chercheurs attachés à plusieurs universités américaines (Missouri, Californie, Columbia…) ont observé l’évolution de quelque 6.000 enfants, depuis la maternelle jusqu’à la cinquième année du primaire. Les parents et les enseignants ont été intégrés dans ce suivi. Résultat : les garçons et les filles obèses dès leur plus jeunes âge, et dont le surpoids persiste, obtiennent – globalement et en moyenne ! - de moins bons résultats en mathématiques ; tant par rapport aux mômes dont l’IMC est satisfaisant, qu’en comparaison avec ceux qui affichent un excès pondéral plus tard dans l’enfance (à partir de la 3ème primaire, le repère fixé ici).
La question, évidemment, consiste à savoir sur quoi repose ce lien, comment il pourrait être expliqué. En fait, les auteurs considèrent que ceci exprime la relation – complexe – entre le statut pondéral, le bien-être émotionnel et les résultats scolaires. Les enfants qui présentent très tôt une obésité (durable) souffrent beaucoup plus que les autres de tristesse, de solitude et d’anxiété ; avec des répercussions sur les performances scolaires, et en l'occurrence les mathématiques.
Un article sur le sujet a été publié dans la revue « Child Development ».