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Diabète : faut-il se méfier du riz blanc ?
news La consommation élevée de riz blanc peut-elle être considérée comme un facteur de risque nutritionnel de développer un diabète ? Des indicateurs en Asie le laissent craindre. Qu’en est-il ?
Plusieurs pays asiatiques sont confrontés à une augmentation inquiétante des cas de diabète de type 2 (DT2). La hausse est ainsi exponentielle dans les zones urbaines en Inde, où l’on est passé d’une prévalence de 1% dans les années 70 à environ 25% aujourd’hui. La sédentarité joue probablement un rôle, ainsi sans doute qu'une alimentation globalement plus occidentalisée, mais le riz étant un aliment de base dans ces régions, la question de son implication est posée. Pourquoi maintenant, alors que le riz est consommé depuis des lustres ? Parce que le riz blanc « industriel » (index glycémique assez élevé) a tendance à supplanter le riz complet, beaucoup plus intéressant sur le plan nutritionnel.
Quel lien de cause à effet ?
Les travaux réalisés jusqu’à présent sur le sujet ont abouti à des résultats contradictoires. Une équipe canadienne (université McMaster) a réalisé une étude de très large ampleur, puisqu’elle a concerné quelque 130.000 adultes (30 à 70 ans) répartis sur les cinq continents (21 pays). La consommation quotidienne habituelle de riz blanc cuit a été scindée en cinq catégories, allant de moins de 150 g à plus de 450 g. Le suivi moyen a duré une dizaine d’années.
Que constate-t-on ? En fait, que le risque de diabète augmente « légèrement » dans la tranche supérieure (> 450 g) par rapport à la tranche inférieure (< 150 g). Assez curieusement, pour ce qui concerne cette partie du monde, l’association est manifeste en Asie du Sud-Est, alors qu’elle n’est pas du tout observée en Chine.
Le Dr Joseph Miller (Journal international de médecine) commente en substance : « Cette étude de grande envergure suggère l’existence d’une association, qui n’est pas un lien de cause à effet. C’est en Asie du Sud-Est que la relation est la plus étroite, alors qu’elle est faible dans les autres régions du monde, et inexistante en Chine. Si le riz blanc n’est peut-être pas totalement innocent, son implication reste relative ».
Voir aussi l'article : Cinq questions sur le riz