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Cancer : le dialogue généraliste – spécialiste n’est pas idéal
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Le suivi d’un patient souffrant de cancer revient à la fois à l’oncologue et au médecin généraliste. Comment voient-ils leurs rôles respectifs et leur collaboration ?
Cette enquête a été réalisée à l’initiative de l’Institut Curie (Paris), et les résultats sont relayés par le site médical Le Généraliste. Elle dégage des enseignements très intéressants concernant l’accompagnement des patients lors de leur prise en charge hors hôpital, une composante évidemment cruciale. Que retiendra-t-on ?
• Une large majorité de cancérologues et de généralistes (respectivement 75% et 81%) considère que le rôle fondamental du médecin généraliste est de soutenir le patient.
• Près de sept généralistes sur dix (65%) estiment que l’une de leurs missions centrales consiste à fournir des explications sur la maladie et son traitement, alors qu’à peine 41% des spécialistes sont de cet avis.
• Divergence aussi concernant la gestion des effets secondaires du traitement : la moitié des oncologues hospitaliers pensent que ceci est du ressort des généralistes, qui ne sont qu’un tiers à estimer que cela relève de leur responsabilité. Dans le même sens, la moitié des spécialistes attendent du généraliste une coopération soutenue dans le choix des traitements en cas de complications et pour la prise en charge des comorbidités (autres types de problèmes de santé).
• L’un des points les plus marquants concerne l’échange d’informations : 41% des généralistes réclament des échanges plus réguliers, plus rapides et plus approfondis. Et seulement 11% affirment disposer de suffisamment d’éléments pour un suivi optimal, 54% « plutôt oui », alors que c’est non pour 27% (ce qui est considérable).
• Enfin, un quart des généralistes réclament un renforcement de la formation médicale continue afin d’être davantage au fait des traitements et des nouveaux protocoles, sachant que pour quatre médecins sur dix, la prise en charge psychologique apparaît comme la principale difficulté face aux patients.