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Arthrose : avez-vous vérifié votre vitamine D ?
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Peut-on établir une association entre le statut en vitamine D (normal ou manque) et l’évolution de l'arthrose du genou (gonarthrose) ? En tout cas, des indices le laissent penser.
De plus en plus d’études indiquent que la vitamine D intervient dans bien des fonctions de l’organisme, et ces pistes sont explorées avec un grand intérêt. Ce dont on est absolument certain, c’est son rôle majeur pour la santé osseuse et articulaire. A partir de là, qu’en est-il de l’arthrose ?
Une équipe australienne (université de Tasmanie) a suivi des patients souffrant de gonarthrose, en évaluant leur statut en vitamine D à l’entame, puis trois mois plus tard et ensuite après deux ans, et en rapprochant ces données de l’évolution de l’arthrose du genou. Les chercheurs ont distingué trois groupes.
• déficit constant en vitamine D au départ, puis aux 3ème et 24ème mois
• déficit inconstant, c’est-à-dire taux insuffisant à un moment ou à un autre
• aucun déficit
Le résultat montre que par rapport aux groupes « déficit », un statut normal en vitamine D protège dans une certaine mesure contre la perte de cartilage, réduit le volume des épanchements en rapport avec une synovite et freine le déclin des capacités physiques. Sur d’autres plans, on n’observe pas d’influence, alors que la comparaison ne révèle pas de différence entre les deux groupes déficitaires.
Comme l’explique en substance le Dr Philippe Tellier (Journal international de médecine), « cette étude plaide en faveur d’un effet bénéfique de la vitamine D sur l’évolution de la gonarthrose. En des termes plus choisis, le fait de ne pas manquer de vitamine D aurait un effet quelque peu protecteur ». D’autres travaux sont nécessaires pour approfondir la question (et notamment établir un lien de causalité). En attendant, il convient de veiller à des apports suffisants en vitamine D, et pour des motifs qui vont bien au-delà de la prévention et de la prise en charge de l’arthrose.