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Seniors : du poisson pour vieillir en bonne santé
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La consommation de poisson, en particulier du poisson gras riche en oméga-3, contribue au vieillissement en bonne santé des seniors. Cela se joue à une portion supplémentaire par semaine.
Le rôle des oméga-3 a fait l’objet de nombreuses études, qui ont notamment démontré leur bénéfice sur le plan cardiovasculaire et cognitif. Une équipe américaine (université de Californie) a évalué les effets sur le vieillissement dans sa globalité. Quelque 3000 seniors, exempts de maladie chronique à l’entame (cancer, maladie cardiovasculaire, pulmonaire ou rénale), ont été suivis pendant une vingtaine d’années. Les taux plasmatiques (sanguins) d’oméga-3 ont été évalués à intervalles périodiques, ce qui reflète assez bien les apports alimentaires, que les sources soient animales (en particulier le poisson gras : sardine, saumon, truite, hareng…) ou végétales (comme les noix). Une série de paramètres ont été pris en considération : tabac, alcool, alimentation, activité physique, antécédents médicaux personnels et familiaux, variables socio-démographiques et biologiques…
Comme l’explique en substance le Dr Viviane de La Guéronnière (Journal international de médecine), « des taux relativement élevés d’oméga-3 à longue chaîne (source animale) sont associés à une baisse du risque de vieillissement défavorable, de 18% entre la plus forte et la plus faible consommation. La différence correspond à environ une portion de poisson gras par semaine ». La consommation conjointe d’oméga-3 d’origine végétale présente un intérêt supplémentaire dans la prévention de la maladie chronique.
Ce bénéfice s’expliquerait par les effets déjà constatés des oméga-3 sur la pression artérielle, les triglycérides, le rythme cardiaque et l’inflammation. Conclusion : « Le poisson tient une place importante dans l’équilibre alimentaire des seniors », et au-delà, dans celui de la population générale.