Le cancer de la vessie se développe essentiellement à partir de la muqueuse de la vessie (95% des cas). L'hématurie, c'est à dire la présence de sang dans les urines, est le symptôme le plus fréquent et évocateur. La douleur ou la brûlure pendant la miction et l'envie fréquente ou urgente d'uriner sont aussi des signes d'alerte possibles.
Le cancer de la vessie est la septième forme de cancer la plus diagnostiquée en Belgique. Il touche quatre fois plus les hommes que les femmes. La présence de sang dans les urines constitue le premier symptôme du cancer de la vessie. S’il est dépisté à un stade précoce, il peut être traité avec succès.
Pour détecter le cancer de la vessie, seule la fibroscopie est aujourd'hui proposée. Examen invasif, la fibroscopie rebute parfois les patients. Et si le cancer de la vessie pouvait être détecté à l'aide d'un simple échantillon d'urine ? C'est en tout cas le projet du centre international de recherche de Lyon.
Le cancer de la vessie est généralement diagnostiqué tôt, la présence de sang dans les urines étant le symptôme le plus caractéristique. Les traitements comprennent la chirurgie, la thérapie biologique et la chimiothérapie.
Testicules, vessie, prostate, pénis… : la consommation de cannabis augmente-t-elle le risque de développer un cancer de l’appareil uro-génital ? Pour certains types de tumeurs, une association est fortement suspectée.
Le syndrome métabolique, notamment caractérisé par une obésité abdominale, est associé à une augmentation du risque de développer certains types de cancer : celui de la vessie vient s’ajouter à la liste.
On parle de cytologie des urines : le test urinaire classique visant à détecter un cancer de la vessie est utile, mais il manque encore d'efficacité. Une équipe belge développe un nouvel outil bien plus précis.
Côlon, vessie, prostate… : plusieurs études ont mis en évidence certaines propriétés anticancéreuses du brocoli. De nouvelles recherches les confirment.