Violences psychologiques après l’accouchement : quels facteurs de risque ?

news La maltraitance psychologique pendant la grossesse et après l’accouchement n’est pas rare. Il est important de détecter et d’accompagner les mères exposées.

Cette équipe du Centre de recherche en santé publique de Valence a suivi un groupe d’un millier de femmes, approchées durant leur premier trimestre de grossesse, et qui ont été revues au troisième trimestre puis cinq et douze mois après l’accouchement. Une série d’éléments ont été pris en considération, afin de cerner les facteurs de risque majeurs de comportement violent – ici sur un plan psychologique – de la part du partenaire.

Les résultats mettent en évidence deux déterminants importants :

• 1°) les hommes les plus susceptibles de violences sont de plus grands consommateurs d’alcool et de drogues (douces ou dures) que les autres ;
• et 2°) les femmes les plus vulnérables sont celles qui accusent un manque de soutien social, affectif et émotionnel.

A l’évidence, le fait d’avoir subi des violences psychologiques avant la grossesse constitue l’élément prédictif le plus fort donnant à craindre que cela perdure. Les auteurs insistent sur le fait qu’une détection systématique doit intervenir avant, pendant et après la grossesse, et qu’il est extrêmement important qu’un accompagnement soit mis en place.

Source: BJOG : An International Journal of Obstetrics and Gynaecology (www.bjog.org/view/0/index.h)

Dernière mise à jour: juin 2022

Vous voulez recevoir nos articles dans votre boîte e-mail ?

Inscrivez-vous ici à notre newsletter.

vous pourrez vous désinscrire quand vous le souhaiterez
Nous traitons vos données personnelles conformément à la politique de confidentialité de Roularta Media Group NV.
volgopfacebook

volgopinstagram