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Alzheimer : où en est votre odorat ?
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Pourra-t-on détecter la maladie d’Alzheimer, et d’autres démences, à un stade (très) précoce grâce à un test olfactif ? C’est parfaitement envisageable.
Cette piste a déjà été explorée, mais cette équipe américaine (Massachusetts General Hospital) va encore plus loin. Elle a constitué quatre groupes de participants : état de santé physique et mentale globalement satisfaisant, état de santé satisfaisant mais inquiétudes concernant les facultés mentales (cognitives), déficience cognitive légère, maladie d’Alzheimer diagnostiquée. Plusieurs tests olfactifs ont été réalisés afin d’évaluer les capacités d’identification, de distinction et de rappel des odeurs.
Les résultats indiquent que les facultés d’identification et de discrimination des odeurs sont révélatrices de la présence d’une altération cognitive, déjà au stade de la (pré-) déficience cognitive légère. Ceci est associé à des modifications de la structure cérébrale, comme le montre l’observation par imagerie, ainsi qu’à des biomarqueurs des dépôts amyloïdes (des plaques caractéristiques qui se forment dans le cerveau). Les chercheurs expliquent qu’ils doivent poursuivre leurs travaux, mais que « ces tests olfactifs, peu coûteux et non invasifs, présentent un réel potentiel pour identifier les personnes à risque plus élevé de déclin cognitif ».