La luminothérapie pour traiter les troubles psychologiques et cutanés

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La luminothérapie a des effets bénéfiques sur les troubles psychologiques et les troubles cutanés, mais les appareils et le type de lumière utilisés ne sont pas les mêmes. Pour les troubles psychologiques, on utilise une lumière non ultraviolette, qui agit sur le métabolisme du cerveau via les yeux. Les maladies de la peau, quant à elles, sont traitées par des rayons ultraviolets qui peuvent réduire temporairement les symptômes de votre affection.

La luminothérapie pour traiter les troubles psychologiques

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Pour les troubles psychologiques, on utilise une lumière non UV, dont la longueur d'onde est différente de celle de la lumière UV. Cette forme de luminothérapie agit par le biais des yeux. Nos yeux contiennent en effet des cellules spéciales qui sont sensibles à la lumière intense. L'exposition à la lumière affecte le rythme circadien - notre horloge interne. Cette horloge interne assure le bon fonctionnement de fonctions corporelles importantes telles que la fréquence cardiaque, l'humeur et le rythme veille-sommeil.

Les troubles psychologiques souvent traités par la luminothérapie sont la dépression saisonnière, les problèmes de sommeil et les troubles alimentaires. Comme l'utilisation de la lumière stimule le métabolisme de votre propre cerveau, elle peut contrer les fortes variations d'humeur. Toutefois, pour ces types de troubles, la luminothérapie ne constitue qu'une partie du traitement, aux côtés des médicaments et/ou de la psychothérapie. 

La luminothérapie non UV peut être réalisée à domicile. Le meilleur effet est obtenu avec une lampe d'au moins 10 000 lux. Il en existe de différents types, tailles et qualités, il est donc important de bien s'informer avant d'en acheter une. 

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La luminothérapie pour traiter les problèmes de peau

Dans les affections cutanées telles que le psoriasis et l'eczéma, la luminothérapie inhibe les réactions inflammatoires de la peau. La luminothérapie peut également réparer et épaissir l'épiderme. Ceci est important dans l'eczéma atopique et l'allergie au soleil, entre autres. Pour les maladies pigmentaires telles que le vitiligo, ce traitement peut aussi être bénéfique.

Pour les maladies de la peau, on utilise des rayons ultraviolets : ultraviolets A (UVA) ou ultraviolets B (UVB).
  • Les UVA sont généralement associés à un produit chimique, le psoralène, qui rend votre peau plus sensible à la lumière. Le psoralène en combinaison avec les UVA est appelé PUVA.
  • Les UVB sont la partie de la lumière solaire qui peut provoquer des brûlures de la peau. Les médecins recommandent généralement une seule longueur d'onde de lumière UVB (UVB à ondes courtes), car il y a moins de risques d'irritation ou de brûlure de la peau qu'avec le spectre complet de la lumière UVB (UVB à large bande).

Le traitement par PUVA est plus intensif que la luminothérapie par rayons UVB et peut donc être une meilleure option si le traitement par UVB n'a pas fonctionné.

Pour ce type de luminothérapie, vous vous rendez à l'hôpital et vous vous asseyez dans une cabine lumineuse équipée de lampes UV. En fonction de votre type de peau et de son état, un schéma d'exposition vous sera proposé.

Voir aussi l'article : Dépression : lumière + médicaments, une bonne combinaison

Effets secondaires et précautions à prendre

Si vous utilisez une lampe de luminothérapie certifiée médicalement à domicile, il y a peu de complications et d'effets secondaires. Au début du traitement, vous pouvez avoir des nausées, des maux de tête, des yeux fatigués, larmoyants ou secs, mais ces symptômes disparaissent généralement après quelques jours.

Cependant, la lumière utilisée dans le traitement des maladies de la peau a le même effet que la lumière naturelle du soleil. Une utilisation excessive peut donc également entraîner un cancer ou un vieillissement accéléré de la peau. Il est également important de protéger vos yeux avec des lunettes anti-UV pour éviter les lésions oculaires.

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Sources:
https://www.bupa.co.uk
https://www.huidarts.com

auteur : Sara Claessens - journaliste santé

Dernière mise à jour: avril 2022

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