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Maladies cardiovasculaires : une alimentation saine, c’est la clé
news L’alimentation s’inscrit comme le facteur majeur influençant la santé des artères, et en particulier les coronaires, celles qui alimentent le cœur. En cas d’habitudes néfastes, une adaptation du comportement réduit considérablement le risque de mortalité par maladie cardiovasculaire.
Cette équipe canadienne (université York) a analysé une banque de données considérable, puisque les informations ont été recueillies lors d’une étude réalisée durant près de 30 ans dans quasiment 200 pays à travers le monde. L’objectif a consisté à évaluer l’importance de 11 facteurs dans le risque de mortalité par cardiopathie ischémique, c’est-à-dire par insuffisance d’apport en oxygène du muscle cardiaque. Le problème réside dans l’obstruction progressive des artères coronaires (athérosclérose), et l’issue peut être fatale, en particulier par infarctus du myocarde. La cardiopathie ischémique est souvent la conséquence du mode de vie.
Question : quels sont les paramètres les plus déterminants ? Réponse : l’alimentation en tout premier lieu, en raison d’un excès de sucres ajoutés, de produits transformés, de graisses saturées…, et d’une insuffisance en fruits et en légumes, en noix et fruits à coque, en grains entiers, en poissons gras… Une alimentation saine et équilibrée de manière optimale permettrait de prévenir… 70% des décès par cardiopathie ischémique, affirment les chercheurs. L’adaptation d’une alimentation déséquilibrée contribuerait déjà à prévenir de nombreux cas.
De manière ou indirecte, l’alimentation influence d’autres paramètres, comme l’hypertension artérielle, l’excès de « mauvais » (LDL) cholestérol ou une glycémie trop élevée. Parmi les autres facteurs de risque, on relève le tabagisme, l’obésité et la pollution. Et le gros avantage, c’est que l’alimentation est un comportement assez facilement modifiable, avec à la clé un bénéfice santé considérable.
Voir aussi l'article : Bien-être mental : que faut-il manger ?