Arrêt du tabac : attention si vous prenez des médicaments

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news Lors du sevrage tabagique, des surdoses de médicaments peuvent survenir, et des conséquences parfois graves ont été observées. En cas de suspicion d’effet anormal, il est important d’en parler à son médecin.

Fumer du tabac accélère le métabolisme de certains médicaments, en particulier ceux avec une marge thérapeutique étroite, c’est-à-dire dont la dose thérapeutique est proche de la dose toxique. Au moment de l’arrêt du tabac, ce phénomène d’accélération du métabolisme disparaît progressivement (en deux à trois semaines), ce qui expose le patient à des effets indésirables potentiellement sévères en raison d’une surdose.

C’est la fumée (et ses multiples composants) qui est en cause dans cette modification du métabolisme, et pas, ou pas seulement, la nicotine : ceci signifie que les substituts nicotiniques ou la cigarette électronique ne protègent pas.

Toute une série de médicaments peuvent être concernés, et notamment la clozapine (psychose), la fluvoxamine (dépression), le flécaïnide (arythmie cardiaque), le propranolol (hypertension artérielle) ou encore la théophylline (asthme et BPCO). Comme l’explique la revue médicale Prescrire, « l’arrêt du tabac justifie une surveillance particulière durant environ un mois chez les patients qui prennent un médicament à marge thérapeutique étroite. Une adaptation de la posologie est parfois nécessaire pour prévenir des effets indésirables par surdose ».

Voir aussi l'article : Arrêter de fumer : l’efficacité de la cigarette électronique



Dernière mise à jour: décembre 2020

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