Troubles de l’érection : des conséquences même au travail

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news La dysfonction érectile, occasionnelle ou chronique, concerne une proportion importante des hommes d’âge moyen et avancé. Ce problème s’accompagne de réelles répercussions dans bien des sphères de l’existence, et notamment l’activité professionnelle.

Ces conséquences « hors sexualité » ont été abordées par une série d’études, qui ont mis en évidence un impact clair sur la santé mentale (anxiété, dépression…) et sur la qualité de vie de manière générale. Une équipe américaine (Alvarado Hospital - San Diego) a analysé des données concernant quelque 52.000 hommes issus de huit pays (France, Allemagne, Italie, Espagne, Royaume-Uni, Brésil, Chine et Etats-Unis), et âgés de 40 à 70 ans.

Concernant la dysfonction érectile, il leur a été demandé s’ils avaient rencontré, au moins une fois durant les six derniers mois, des difficultés à compléter ou à maintenir une érection. Un questionnaire très fouillé a abordé toute une série d’aspects du fonctionnement quotidien, autres que sexuels.

Premier élément : un répondant sur deux (49,7%) indique avoir connu un problème sur le plan érectile (souci isolé, occasionnel, périodique ou fréquent).

Au travail, les hommes confrontés à une dysfonction érectile rapportent un taux beaucoup plus élevé d’absentéisme, de présentéisme (présence mais sans réelle implication) et de baisse de productivité.

Globalement, les troubles de l'érection sont associés à une moins bonne santé physique et mentale, et une qualité de vie dégradée.

Plus la dysfonction érectile est sévère, plus ces implications négatives sont marquées. La puissance de ces associations varie selon les pays (ainsi, elle est la plus forte en Chine), mais elle reste partout très significative. Les auteurs indiquent : « Nos travaux soulignent combien la dysfonction érectile constitue un fardeau non seulement dans la sphère privée mais aussi sur le plan professionnel. Une prise en charge précoce est importante, d’autant que l’âge moyen des hommes concernés par ces troubles a tendance à baisser ces dernières années ».

Voir aussi l'article : L’érection, un bon indicateur du risque cardiovasculaire

Source: The International Journal of Clinical Practice (https://onlinelibrary.wiley)

Dernière mise à jour: novembre 2019

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