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L’heure du dernier repas pourrait avoir une influence sur la prise de poids et de graisse. Il vaudrait mieux avancer le moment où l’on mange le soir.
Des recherches récentes suggèrent une association entre les apports énergétiques tardifs, la durée du sommeil et la prise de poids. Une équipe américaine (université du Colorado) a exploré à son tour cette piste. Elle a recruté des volontaires (une majorité de femmes) âgés de 30 à 42 ans. Pendant sept jours, une série de paramètres ont été enregistrés : rythme veille - sommeil, activité physique, comportement alimentaire… Une évaluation est intervenue après cette semaine de suivi étroit, et ensuite après trois mois.
Que constate-t-on ?
• Les apports alimentaires quotidiens sont répartis sur une période de 9 à 13 h.
• Selon les cas, le repas du soir est programmé entre 18 h 30 et 21 h 30.
• Un repas tardif est corrélé à un coucher plus tardif, mais sans influence très claire sur la durée du sommeil.
• Un repas tardif est associé à une probabilité plus importante d’indice de masse corporelle (IMC) et de masse grasse trop élevés.
Ces observations demandent à être confirmées. Toutefois, ajoutent les chercheurs, ces données soutiennent l’hypothèse que le fait de décaler les apports caloriques élevés plus tôt dans la journée pourrait contribuer à prévenir le risque de surpoids et d’obésité. Autrement dit, ne pas manger trop tard le soir, si possible relativement léger, et réserver le « gros » des apports caloriques pour les repas du matin et du midi.
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