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Pourquoi la musique triste nous fait du bien
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C’est paradoxal, mais lors d’un coup de blues, ou d’une vraie déprime, beaucoup d’entre nous écoutent de la musique triste plutôt que joyeuse. En fait, cela contribue à remonter le moral.
Et ce comportement est universel, comme le montre cette étude réalisée par des chercheurs de l’université de Berlin. Ils ont interrogé (en ligne) un millier de personnes réparties aux quatre coins du monde. L’analyse des réponses indique que la musique triste participe à la régulation des émotions et de l’humeur négatives, et joue un rôle de consolation.
En fait, elle suscite des sentiments partiellement positifs, et en premier lieu la nostalgie, suivie par l'apaisement (sérénité, paix intérieure), la tendresse, la mélancolie, l'introspection, l'émerveillement ainsi encore que la transcendance. Ces émotions se mêlent à la tristesse et permettent de l’apaiser, de l’atténuer, de l'évacuer, en tout cas l’espace d’un moment.
De fait, ce bénéfice émotionnel – en cas de déprime ou pas – est identifié comme la première motivation pour écouter de la musique triste. Une multitude de mélodies (musique classique ou contemporaine) ont été citées par les répondants. On mentionnera, parmi beaucoup d'autres : Sonate au clair de lune (Beethoven), Hurt (Johnny Cash), Yesterday (Beatles), Hallelujah (l’interprétation de Jeff Buckley), Nothing Compares 2 U (Sinéad O’Connor), The Sound of Silence (Simon & Garfunkel) ou Mistral Gagnant (Renaud).