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En milieu urbain, la population d’insectes et d’arachnides est plus importante dans les quartiers cossus que dans les zones moins aisées : la végétation joue un rôle clé.
« A priori, les beaux quartiers sont plutôt perçus comme des espaces moins envahis par les insectes nuisibles et autres animaux rampants et volants », lit-on en substance dans Futura Sciences. « Pourtant, l’étude de la biodiversité à proximité des habitations montre qu’il existe « un effet luxe » : dans les quartiers urbains cossus, on relève une plus forte densité et une plus grande variété de plantes, ce qui influence la présence d’animaux comme les insectes et les arachnides, qui y trouvent habitat et source de nourriture ».
Et à l’intérieur des maisons ? Des chercheurs américains (North Carolina State University) ont enquêté dans des logements situés dans le centre et dans les environs de Raleigh, l’une des plus importantes villes de Caroline du Nord. Leurs prélèvements montrent qu’en moyenne, une habitation « accueille » une centaine d’espèces d’arthropodes (la fourchette ici va de 32 à 211) : mouches, moucherons, araignées, coléoptères, fourmis, poux (en particulier le pou du livre)…
En associant ces résultats avec les images prises par satellite, les spécialistes ont constaté que plus le quartier est riche, plus la végétation extérieure est abondante et diversifiée (végétation publique ou privée) et plus les arthropodes prolifèrent dans les habitations. Ceci est surtout vrai lorsque la superficie des sols est (relativement) réduite : c’est dans cette situation que le « standing », et ses conséquences en termes de végétation, fait vraiment la plus grande différence concernant la diversité des arthropodes. Il faut ajouter que la plupart d’entre eux ne présentent aucun danger pour l’être humain et contribuent au contraire à éliminer les espèces vraiment nuisibles.
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