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Les bébés reconnaissent une voix triste très tôt dans l’existence : certaines parties de leur cerveau s’activent alors fortement.
Les recherches ont été conduites par des spécialistes de l’université de Londres. Ils ont constitué un groupe d’une vingtaine de bébés, âgés de 3 à 7 mois, afin de mesurer leur activité cérébrale à l’écoute de voix émotionnellement neutres, heureuses ou tristes. Les enfants ont été soumis à une IRM capable de détecter l’ampleur du flux sanguin dans différentes zones du cerveau.
Les chercheurs (qui publient leurs observations dans la revue « Current Biology ») ont remarqué que l’activité cérébrale diffère peu en cas d’exposition à des sons neutres ou heureux ; mais qu’elle s’active fortement en présence d’émotions tristes. Il s’avère que le cortex temporal est extrêmement sensible à la voix dès le plus jeune âge, et tout particulièrement aux tonalités négatives.
Cette étude ne dit pas si cela influe sur le développement de l’enfant, mais en tout cas, ces résultats sont à rapprocher de cette tendance instinctive à adopter un ton guilleret lorsqu’on nous parlons à un bébé.
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