- dossierTout ce qu’il faut savoir sur la mucoviscidose (fibrose kystique)
- dossierLa spondylarthrite ankylosante (maladie de Bechterew) : douleurs et raideurs
- dossierSyndrome Gilles de la Tourette (SGT) : tics incontrôlables et symptômes associés
- dossierPsoriasis : les réponses à vos questions
- dossierAnalyser sa prise de sang
Myopathie de Duchenne : une nouvelle approche thérapeutique
news
Des chercheurs américains ont développé un traitement basé sur une protéine humaine, appelée biglycane, qui pourrait permettre d’améliorer les fonctions musculaires chez les patients atteints de myopathie de Duchenne, une forme de dystrophie musculaire.
Dans un article paru dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, les spécialistes expliquent avoir conduit leurs travaux sur des souris affectées par la même mutation génétique que les patients souffrant de cette maladie. Ils ont pu démontrer que le biglycane permettait d’aider les cellules musculaires à maintenir leur force, mais également de réduire les dommages causés aux tissus musculaires. Les muscles des souris traitées ont perdu de leur force beaucoup plus lentement que chez celles qui n’ont pas bénéficié du recours au biglycane.
Les chercheurs ont fait savoir qu’ils entreprendront aussi rapidement que possible des expériences sur l’homme ; avec l’espoir d’améliorer considérablement les capacités des patients touchés par la myopathie de Duchenne. Cette maladie, qui concerne un garçon sur quatre mille naissances, découle d’une mutation génétique, avec un déficit en production de dystrophine, une protéine qui permet aux muscles de résister à l’effort. Sans elle, les fibres musculaires accusent une lourde dégénérescence.