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De nouvelles recherches mettent en évidence une association entre le sommeil et le risque de maladie cardiovasculaire, et elles insistent sur l'importance d'une durée satisfaisante.
Une équipe américaine (Brigham and Women’s Hospital) a examiné le lien entre le sommeil irrégulier et le risque d'évenement cardio (infarctus...) et cérébro-vasculaire (AVC). Par dormeurs irréguliers, on entend ceux qui n'ont pas un horaire régulier de coucher (et de réveil) ou qui ne respectent pas une durée similaire de sommeil chaque nuit.
Les chercheurs ont suivi pendant plusieurs années quelque 2000 personnes âgées de 45 à 84 ans à l'entame, et sans antécédent de maladie cardiovasculaire. Il s'avère que les personnes dont le sommeil est le plus irrégulier s'exposent à un risque multiplié par deux de souffrir d'un événement cardio ou cérébro-vasculaire. Cette irrégularité se traduit par des fluctuations de coucher de plus d'une heure et demie ou des différences de durée de sommeil de plus de deux heures.
Les chercheurs considèrent que de multiples facteurs jouent un rôle dans cette association, et en particulier la perturbation de l'horloge biologique, qui régule le rythme veille - sommeil. Il est possible que le comportement irrégulier en matière de sommeil traduise d'autres mauvaises habitudes nuisant à la santé (alimentation, alcool, sédentarité...).
Par ailleurs, une étude grecque, qui a analysé la durée du sommeil d'environ 1750 personnes âgées de 40 à 98 ans, souligne les avantages d'une nuit de sommeil de 7 à 8 h. Les participants qui dormaient généralement moins ou plus s'exposent à un risque accru de rigidification de la paroi des vaisseaux, signe que la personne est plus susceptible de souffrir d'une maladie cardiovasculaire.
Voir aussi l'article : De combien d'heures de sommeil a-t-on besoin ?
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