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Il est fréquent que la vie sexuelle d’un couple glisse lentement vers la routine, puis s’y installe. Comment faire en sorte que la sexualité reprenne de la vigueur ?
Monotonie, rapports déplaisants, manque d’affirmation, recherche de la performance, altération de la confiance, distance… : bien des paramètres peuvent expliquer la désagrégation de la sexualité au sein du couple. Une équipe de psychologues américains (American University) a analysé la question et dégage plusieurs pistes de réflexion… et d’action.
Ainsi que l’explique Le Figaro, ils défendent le principe d’une sexualité guidée par le « mantra » désir - plaisir - érotisme - satisfaction. Et dans ce cadre, les variations du désir et du plaisir doivent être considérées comme une composante inévitable de la sexualité d’un couple. En fait, « la règle des trois tiers s’applique grosso modo dans les couples en harmonie sexuelle : un tiers des rapports très satisfaisants pour les deux, un tiers plus satisfaisants pour l’un que pour l’autre, un tiers peu satisfaisants pour les deux ».
L’important consiste à se sentir en confiance et en sécurité, et à pouvoir exprimer ses envies sans crainte, honte ou culpabilité, poursuit Le Figaro. Il faut se sentir libre d’être créatif et de pouvoir expérimenter, et « échouer » dans une nouvelle expérience érotique est un signe de vitalité du couple : ceux qui ne prennent pas de « risques » glissent peu à peu dans la routine sexuelle.
Les chercheurs ajoutent : « Beaucoup de ceux qui ont des problèmes de libido se trouvent engagés dans des cycles d’anticipation de l’anxiété, de sexe orienté vers la performance, focalisés sur la pénétration et l’orgasme comme des examens de passage lors desquels on réussit ou on échoue ». La femme doit faire entendre sa « voix sexuelle », sachant que la sexualité est « un sport d’équipe », qui doit nourrir un désir solide et résilient, avec des « scripts sexuels » qui satisfassent les deux partenaires. Et on ne le répétera jamais assez : la communication est essentielle. En cas d’impasse, l’aide d’un professionnel (sexologue...) peut aider à trouver une issue.
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