Pour vivre plus longtemps, lisez des livres !

123-senior-lezen-strand-book-170-7.jpg

news La lecture apporte un gain réel en termes d’espérance de vie : les amateurs de livres, surtout les romans, bénéficient de l’effet le plus net, bien plus que ceux qui lisent essentiellement des journaux ou des magazines.

Le constat est vraiment surprenant. Une équipe américaine (université de Yale) a examiné des données portant sur quelque 4000 personnes âgées de 50 ans et plus, suivies pendant une douzaine d’années. Question : la lecture apporte-t-elle un avantage en termes de survie ? Et si oui, comment l’expliquer ?

L’analyse montre d’abord qu’effectivement, il existe un effet « dose - réponse » : plus on lit, plus on peut espérer vivre plus longtemps. Ainsi, quand on les compare à ceux qui ne lisent pas, les amateurs de livres (les romans, en particulier) bénéficient d’un gain d’espérance de vie de près de deux ans (23 mois). La différence est (très) significative aussi par rapport à ceux qui lisent des journaux ou des magazines. En tenant compte de ce qu’on appelle les co-variables (âge, sexe, parcours éducatif et professionnel, statut socio-économique, santé physique et mentale…), « l’avantage de survie » persiste : le risque de mortalité prématurée est réduit de 20%, durant les douze années de suivi, chez les amateurs de livres par rapport aux non-lecteurs.

L’explication ? Les chercheurs renvoient à la cognition, les processus mentaux associés au savoir, à la connaissance, et à leur acquisition (mémoire, raisonnement, résolution de problèmes, attention, planification…). La lecture nourrit ces facultés, ce qui contribue au maintien de la santé cérébrale, tout en ayant des implications émotionnelles et sociales. En soi, lire des romans - le seuil supérieur était fixé ici à au moins 3 ou 4 heures par semaine - ne permet évidemment pas de prévenir l’infection, la maladie cardiovasculaire ou le cancer, mais cette assiduité est hautement bénéfique sur le plan mental, avec alors des répercussions notables quand on se penche sur la ligne de vie.

Voir aussi l'article : La lecture, miroir de notre bien-être

Source: Social Science & Medicine (www.journals.elsevier.com/s)

Dernière mise à jour: mars 2021

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