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La rage peut se transmettre à l’homme par morsure, griffure ou léchage d’un animal infecté. Cette maladie potentiellement mortelle doit être prise en charge le plus rapidement possible.
Le virus de la rage cause la mort de quelque 55.000 personnes chaque année à travers le monde. En Europe, le nombre de victimes est faible. En Belgique, depuis la campagne de vaccination des renards débutée en 1989, on considère que la maladie est quasiment éradiquée, même s’il existe toujours un risque infime dans le sud du pays.
En Europe, les vecteurs possibles de la rage sont le renard, le loup, le blaireau, le chevreuil, le chien, le chat, la vache et la chauve-souris. En Amérique, la maladie est principalement transmise par le raton laveur, le coyote ou la chauve-souris. En Afrique et en Asie, la maladie est beaucoup plus étendue et de nombreux chiens sont contaminés.
Pour identifier de manière plus précise les pays à risque, consultez ici la carte établie par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Quelle prévention ?
Lors d'un voyage dans une zone à risque, il est indispensable - et il faut le rappeler constamment aux enfants ! - de ne jamais s'approcher des animaux (un chien en rue, par exemple), et a fortiori de ne les caresser en aucun cas, même s'ils paraissent en bonne santé.
Que faire en cas de doute ?
Après une morsure ou une griffure, aussi minime soit-elle, il est nécessaire de nettoyer minutieusement la plaie avec du savon et d'appliquer un antiseptique. Il faut ensuite consulter un centre de santé, pour l'administration d'un sérum antitétanique, des antibiotiques et de l’immunoglobuline antirabique (vaccination post-exposition).
Entre le moment où le virus pénètre dans l'organisme et celui où les premiers symptômes surviennent, il s'écoule généralement entre deux et huit semaines, ce qui laisse un certain temps de réaction... néanmoins très relatif. En fait, la durée de l'incubation dépend de la dose de virus inoculée, de la localisation de la morsure (plus elle est proche d'une zone riche en terminaisons nerveuses, plus vite la maladie se développe) et de la gravité de la plaie.
Lorsque la rage se déclare, c'est-à-dire lorsqu'elle produit ses premiers symptômes (surtout les signes neurologiques : anxiété, confusion, agitation, insomnie, convulsions, hallucinations...), il n’y a plus aucun moyen de la guérir et elle est (quasiment) toujours mortelle.
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