Produits antimoustiques : comment bien les utiliser ?

123-p-zon-zee-strand-170-7.jpg

news Pour être efficace et sûre, l’utilisation d’un produit répulsif contre les moustiques (et d’autres insectes) doit répondre à certaines conditions.

Le port de vêtements couvrants et l’usage de la moustiquaire (éventuellement imprégnée d’insecticide, comme la perméthrine) constituent une barrière importante contre les piqûres, surtout évidemment dans les régions du monde où sévissent des maladies transmises par les moustiques.

Comment bien utiliser le répulsif ? Le Centre belge d’information pharmacothérapeutique (CBIP) fournit une série de conseils.

Le produit doit être réparti de manière uniforme sur toutes les parties du corps non couvertes (sauf les mains). Il est important d’éviter le contact avec les yeux, les lèvres, la bouche, les muqueuses et ne pas l’appliquer sur une peau lésée ou irritée. Lorsque la protection n’est plus nécessaire, il est préférable d’éliminer le répulsif avec de l’eau, certainement chez la femme enceinte et l’enfant.

• Dans des conditions chaudes et humides, ainsi que par vent fort, la durée de protection est généralement moins longue et des applications plus fréquentes peuvent être nécessaires. La sueur diminue aussi l’efficacité du répulsif.

• Le DEET est considéré comme sûr lorsqu’il est correctement utilisé (respecter la dose, pas d’inhalation directe, éviter le contact avec les yeux…). Idem pour les autres répulsifs (PMD, icaridine, IR3535).

Le moment optimal pour appliquer le répulsif dépend des moustiques à combattre : les moustiques Anopheles et Culex piquent entre le coucher et le lever du soleil, les moustiques Aedes piquent pendant la journée.

• Par prudence, on se limitera à une seule application par jour chez la femme enceinte et chez l’enfant (de préférence le DEET à une concentration maximale de 20 – 30%). Dans les régions où une protection s’avère nécessaire tant le jour que le soir ou la nuit, il est donc primordial de recourir à d’autres mesures (comme la moustiquaire).

• Des études suggèrent que le DEET diminue l’efficacité de la crème solaire, mais que les crèmes solaires n’ont par contre par d’impact sur l’efficacité du DEET. Le conseil : utiliser une protection solaire avec un indice plus élevé, appliquer le répulsif après la crème solaire, et prévoir en outre des mesures de protection supplémentaires contre les UV (vêtements, chapeau...).

• Des répulsifs aux huiles essentielles, comme la citronnelle, le thym, le géraniol, la menthe poivrée ou le clou de girofle, et à base de vitamine B1 ou de métoflurthine, sont disponibles notamment sous forme de lotion, d’emplâtre ou de bracelet. Le CBIP estime qu’ils ne sont pas à conseiller, et en tout cas certainement pas dans les zones à risque de maladies transmises par les moustiques. « Pour certaines de ces préparations, un certain effet favorable temporaire contre les insectes est possible, mais on ne dispose pas de preuves suffisantes pour en recommander l’usage dans des régions endémiques ». Ceci est également valable pour les répulsifs fonctionnant par ultrasons. Enfin, les suppléments de vitamine B12 ou d’ail n’ont pas d’effet insectifuge.



Dernière mise à jour: juillet 2015

Vous voulez recevoir nos articles dans votre boîte e-mail ?

Inscrivez-vous ici à notre newsletter.

vous pourrez vous désinscrire quand vous le souhaiterez
Nous traitons vos données personnelles conformément à la politique de confidentialité de Roularta Media Group NV.
volgopfacebook

volgopinstagram