Tricher, ça fait du bien

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news Pour autant qu’elle ne cause pas de tort à autrui, la tricherie déclenche un réel sentiment de bien-être.

On pourrait penser que la culpabilité prédominerait. Eh ! bien non. En tout cas pas dans le contexte de ces expériences conduites par une équipe de l’université de Washington.

Un millier de participants, âgés de 20 à 30 ans, ont été recrutés. Au départ, on leur a demandé ce qu’ils pensaient de la tricherie, et la plupart ont exprimé une opinion négative. Mais, mais…

Un test a porté sur des problèmes de mathématiques et de logique. Premier point : lorsque les volontaires savent qu’une touche de clavier « interdite » leur permet de découvrir une bonne réponse, 68% (!) vont à un moment ou à un autre appuyer dessus. Deux : la majorité de ces tricheurs ressentent alors un certain degré de satisfaction, globalement supérieur à ceux qui n’ont pas triché ou qui n’en avaient pas la possibilité.

Dans une autre expérience, un faux examinateur pouvait manipuler les scores de bonnes et de mauvaises réponses. Lorsque cette tricherie était à leur avantage, les participants non seulement n’en faisaient pas état, mais en éprouvaient un réel bien-être émotionnel. Manifestement, et en insistant sur le fait qu’elle ne pénalisait ici personne, la triche – qui ne rapportait d’ailleurs pas grand-chose – nous procure un vrai plaisir.



Dernière mise à jour: janvier 2014

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