Facebook pour espionner son (ex) partenaire

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news Les réseaux sociaux – et en particulier Facebook – sont utilisés comme des moyens de surveillance du partenaire actuel ou ancien.

Cette enquête de l’université d’Etat de l’Ohio ne visait pas à déterminer l’ampleur du phénomène, mais plutôt à mieux cerner le profil psychologique des personnes qui agissent ainsi. Observer en toute discrétion les interactions de « l’autre » sur les réseaux sociaux constitue une démarche très simple et répond au besoin de vérifier des soupçons – réels ou imaginaires – dans une situation d’incertitude relationnelle.

A-t-elle rencontré quelqu'un ?


Ceci est vrai au sein du couple, mais aussi après une rupture, lorsque l’ex-partenaire doute de la manière dont la séparation va évoluer : définitive ou il reste encore une chance ? Et à partir de là : que fait-elle, que devient-il, a-t-elle rencontré quelqu’un… ?. Les chercheurs ont interrogé plusieurs centaines d’utilisateurs de Facebook, âgés de 18 à 48 ans (autant d’hommes que de femmes), en s’intéressant à leur vie sentimentale (stable, préoccupante, anxiogène, rupture récente, difficultés à intégrer la séparation…) et sur la pratique de cette forme de surveillance via les réseaux sociaux. Les données recueillies ont été évaluées sur base d’échelles psychologiques spécifiques.

Le résultat montre que le facteur le plus déterminant pour l’usage de Facebook comme « outil espion » ne porte pas sur le degré objectif d’incertitude relationnelle, mais sur le niveau d’anxiété exprimé par l’individu – de manière générale et plus particulièrement à propos de la relation amoureuse -, ainsi que sur la volonté de poursuivre la relation après une rupture, mais cette fois dans un contexte virtuel, et sans doute en conservant un espoir de renouer.

Le SMS suspect


Ceci se traduit très souvent par une interprétation négative des contenus ambigus, perçus comme suspects, concernant le ou la (ex)partenaire, ce qui va encore exacerber l’état d’anxiété (avec la menace de conséquences néfastes pour la relation, si elle est toujours en cours).

En fait, on se retrouve ici dans le schéma – pour prendre cette comparaison – de l'espionnage des SMS et de la découverte d’un texto « innocent », mais dont le sens va être complètement détourné. Avec les réseaux sociaux, c'est un grand classique qui est revisité, en intégrant une masse beaucoup plus importante d'informations.

Source: Cyberpsychology (www.cyberpsychology.eu/inde)

Dernière mise à jour: octobre 2013

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