Mauvaise cicatrisation : des médicaments à surveiller

news Certaines classes de médicaments perturbent le processus de cicatrisation des plaies. Il est important de les identifier afin, le cas échéant, d’adapter le traitement.

« Au cours de la période de cicatrisation d’une plaie, surtout si elle est profonde, certains médicaments exposent à un retard de cicatrisation : mieux vaut les éviter quand cela est possible », explique la revue médicale Prescrire.

La rapidité de cicatrisation d’une plaie – qu’elle soit accidentelle ou chirurgicale – dépend de sa profondeur et de sa béance (la largeur de son ouverture). Un retard dans ce processus peut s’accompagner de complications graves, en particulier d’origine infectieuse, alors qu’il est parfois nécessaire de devoir réopérer. Des facteurs de risque propres à l’état de santé du patient sont de nature à compromettre cette bonne cicatrisation : carence en certains nutriments (protéines, vitamines…), tabagisme, trouble cardiovasculaire, consommation importante et régulière d’alcool, obésité ou encore diabète.

Et donc, il y aussi les médicaments, parmi lesquels Prescrire identifie les anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ains), les corticoïdes (même inhalés), les diphosphonates, les anesthésiques locaux, les anticancéreux et immunodépresseurs cytotoxiques… Devant des difficultés de cicatrisation, il est donc utile de s’intéresser aux médicaments pris par le patient, et le cas échéant – après évaluation de la balance risques-bénéfices, évidemment – d’adapter le traitement.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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