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Le jeune enfant exprime une intense satisfaction lorsqu’il partage… ses bonbons.
Le plaisir de donner, en somme, qui donne à penser – de manière peut-être idéaliste, c’est vrai - que la générosité est ancrée dans la nature humaine.
En tout cas, cette expérience réalisée avec un groupe d’enfants âgés de moins de 2 ans est à la fois instructive et réjouissante. Ces chercheurs de l’University of British Columbia (Vancouver) ont distribué des friandises à chacun des mômes. Un peu plus tard, les petits ont été invités à en donner à une marionnette (un personnage « neutre », dirons-nous, inconnu de l’enfant). Les attitudes des petits ont été filmées tout au long du test, et leurs réactions de plaisir, de bonheur, de satisfaction, ont été classées sur une échelle d’intensité de zéro à sept. On retiendra deux observations majeures :
• ils sont apparus plus heureux, plus excités, au moment de donner leurs friandises qu’au moment de les recevoir ;
• partager ses propres friandises est vécu comme plus enrichissant et plus agréable que d’offrir celles de quelqu’un d’autre (en l’occurrence les bonbons qu’un animateur demandait à l’enfant de « simplement » transmettre à la marionnette).
« Ces résultats montrent que, contrairement à ce que d’aucuns affirment, les tout-petits ne sont pas égoïstes, et ils illustrent la propension naturelle, chez le petit enfant, à aider les autres, y compris ceux qu’ils ne connaissent pas », commente Santé Log. Qui qualifie cela de « comportement pro-social auto-gratifiant ». Le problème, c’est que cela ne perdure malheureusement pas toujours en grandissant.
Ces données ont été publiées dans la revue « PLoS One ».
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