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Des arômes forts incitent à avaler de plus petites bouchées, un phénomène qui accélère la sensation de satiété.
On mange avec les yeux, mais aussi avec le nez. L’expérience a été conduite par une équipe de l’université de Wageningen (Pays-Bas). Des volontaires ont été invités à savourer un dessert (un flan, en fait), pendant que divers arômes – plus ou moins prononcés – leur étaient directement insufflés dans le nez. Cette technique répondait à l’intention d’isoler l’effet de l’arôme des autres sensations liées à la nourriture.
Il s’est avéré (détails dans la revue « Flavour ») que plus l’odeur était forte, plus les bouchées étaient petites. L’explication tient sans doute à une régulation « réflexe » de l’intensité des saveurs. Ce mécanisme est connu de chacun d’entre nous : lorsque nous avons à avaler des aliments que nous ne connaissons pas, nous avons tendance à commencer par une petite bouchée, afin de s’y familiariser. Et pour prendre un autre exemple, c’est le cas classique d’un enfant qui n’aime pas un aliment, et qui ne le mangera que par (très) petites quantités.
De fait, poursuivent les chercheurs néerlandais, le fait d’avaler de petites bouchées accélère la sensation de satiété, et « jouer » sur les arômes pourrait permettre de diminuer de près de 10% la quantité de nourriture ingérée !
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