IMC trop élevé ou trop bas : un risque de décès similaire

news Il ne faut pas en tirer de conclusions absolues et définitives, mais quand même : au terme d’une étude extraordinairement large – 1,5 million de personnes ! -, des chercheurs américains affirment, dans un article publié par le New England Journal of Medicine, que le risque de décès est similaire chez les personnes présentant un indice de masse corporelle (IMC) trop élevé, ou trop bas.

Les recherches ont porté sur des adultes en bonne santé (au départ de l’étude), et qui n’avaient jamais fumé. Il a été tenu compte de leur IMC affiché au début du suivi, qui s’est étalé sur une période de dix ans. En ce qui concerne le surpoids, ces travaux, coordonnés par le Pr Amy Berrington de Gonzalez (Ecole de santé publique de Baltimore), donnent les résultats attendus. Alors que le risque de décès le plus faible, hommes et femmes confondus, a été enregistré auprès des participants affichant un IMC entre 22,5 et 24,9, il augmente de 13% (par rapport à ce groupe) avec un IMC entre 25 et 29,9, de 44% lorsque l’IMC s’établit entre 30 et 34,9, de 88% entre 35 et 39,9 et de… 151% au-delà de 40. Plus surprenant, en tout cas dans son ampleur, fut de constater qu’un IMC bas – entre 15 et 18,4 – était lié à une probabilité de décès accrue de… 62%. Certes, ces recherches n’ont pas tenu compte d’un éventail de facteurs qui auraient pu influencer les résultats, au-delà du strict critère de l’IMC. Elles mettent néanmoins en évidence un lien apparemment solide, et invitent le corps médical à se pencher avec autant d’attention sur l’excès de poids, comme sur la maigreur.



Dernière mise à jour: juillet 2022

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