Exercice physique : êtes-vous un « guerrier du week-end » ?

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news La pratique d’une activité physique concentrée sur le week-end peut être aussi bénéfique que lorsque l’exercice est étalé sur la semaine.

Pour prévenir la mortalité prématurée, en particulier d’origine cardiovasculaire, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande de pratiquer une activité physique modérée pendant 150 minutes par semaine. Il s’agit d’un minimum, tant en termes d’intensité que de durée. Souvent, pour atteindre cet objectif, on conseille au moins cinq séances d’une demi-heure. Cependant, ceci pose problème pour une proportion significative de la population, qui n’a pas forcément le temps ou l’envie (pour diverses raisons) d’être aussi assidue.

Des chercheurs britanniques (Loughborough University) ont voulu savoir si le fait de concentrer l’activité physique pendant le week-end présentait un bénéfice similaire à son étalement sur la semaine. Ils ont suivi pendant de nombreuses années un groupe de quelque 64.000 adultes, répartis en plusieurs catégories selon leur pratique sportive (intensité, durée, fréquence, rythme…), et ils ont notamment identifié un groupe baptisé « week-end warriors » ou « guerriers du week-end », correspondant à ceux qui pratiquent en moyenne 300 minutes d’activité physique modérée ou intense par semaine, mais pendant le week-end uniquement.

Que constate-t-on ?

Maladie cardiovasculaire. Comparé à ceux qui ne pratiquent aucune activité physique, les « guerriers du week-end » s’exposent à un risque de décès prématuré réduit de 41%, identique à ceux et celles qui étalent l’exercice physique sur la semaine. Le bénéfice est plus faible mais néanmoins important (37%) parmi les sportifs du week-end moins déterminés (durée) que les « guerriers ».

Cancer. L’avantage va à ceux qui étalent sur la semaine, avec un risque de décès prématuré réduit de 21%, alors qu’il est de 18% parmi les « guerriers » et de 14% chez les autres pratiquants du week-end.

Ces résultats se maintiennent après avoir pris en considération les facteurs de risque cardiovasculaire et de cancer autres que l’inactivité physique. Ce qui revient à dire que les personnes qui ne sont pas en mesure de faire de l’exercice pendant la semaine disposent de l’alternative du samedi et/ou du dimanche, avec un réel bénéfice. Marche rapide, vélo, natation… : quelques heures de plaisir feront le plus grand bien.

Source: JAMA Internal Medicine (http://archinte.jamanetwork)

Dernière mise à jour: mars 2017

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