Quelles solutions contre le rhume des foins ?

news Comprimés à avaler, produits à pulvériser dans le nez... : en fonction de la nature, de la gravité et de la durée des symptômes du rhume des foins, le médecin peut prescrire différentes sortes de médicaments. Certains ont un effet protecteur et doivent être utilisés en continu, d’autres ne sont à prendre que si des symptômes se déclarent.

Commencez la prise de votre médicament à temps : cela signifie, surtout quand on souffre habituellement de symptômes sévères, deux semaines avant la saison pollinique. Les médicaments doivent également être pris quand vous avez peu de symptômes. Discutez-en avec votre médecin.

Les antihistaminiques

Si vous souffrez parfois de symptômes allergiques, vous pouvez utiliser un spray nasal ou des comprimés contenant des antihistaminiques. Le spray agit au bout d’un quart d’heure, les comprimés après quelques heures.

• Prenez le médicament dès que vous ressentez des symptômes ou que vous vous y attendez.

• Quand les symptômes ont disparu depuis un petit temps, essayez d’arrêter le médicament.

• L’utilisation à long terme n’est pas nocive.

• Le spray nasal et les comprimés aident généralement également contre les brûlures et les démangeaisons aux yeux, mais pas ou peu contre le nez bouché ou les symptômes d’asthme.

• Certains comprimés antihistaminiques peuvent provoquer de la somnolence.

• Chez les femmes enceintes, les médicaments oraux sont déconseillés pendant le premier trimestre.

Les sprays nasaux avec corticoïdes

Si vous avez souvent ou presque toujours des symptômes allergiques ou hyper-réactifs, un spray nasal avec corticoïdes s’avère le plus efficace.

• Le médicament agit seulement après quelques jours. Il vaut donc mieux commencer son utilisation quelques jours avant la saison pollinique.

• N’utilisez pas le spray chaque jour pendant plus de quatre semaines.

• L’utilisation à long terme n’est pas toxique, mais parfois les corticoïdes peuvent fragiliser la muqueuse, et elle risque alors de saigner facilement. Si vous arrêtez la prise quelques jours, la muqueuse peut récupérer d’elle-même et vous pourrez reprendre ensuite en toute sécurité.

• Comme la dose de corticoïdes est très faible, ces sprays peuvent être utilisés pendant la grossesse et chez les enfants à partir de 4 ans, mais alors à des doses adaptées et pas trop longtemps (parce qu’ils peuvent ralentir la croissance).

Les gouttes nasales

Les gouttes nasales ou sprays à base d’un agent vasoconstricteur (éphédrine, pseudoéphédrine et xylométazoline) sont déconseillés. Premièrement, ils sont uniquement efficaces contre le nez bouché, ensuite et surtout ils sont susceptibles de provoquer une congestion rebond avec rougeurs, gonflement et nez bouché ou qui coule. De plus, vous aurez besoin de quantités de plus en plus élevées et risquerez de vous retrouver dans un cercle vicieux. Si vous en utilisez quand même, faites-le durant maximum 5 jours consécutifs.

Les gouttes oculaires

Les gouttes oculaires avec antihistaminique peuvent être utilisées quand vos symptômes sont principalement oculaires (larmoiement, yeux rouges, etc.) ou quand les symptômes oculaires ne disparaissent pas avec d’autres médicaments.

L'homéopathie

Bon nombre de patients atteints de rhume des foins recourent à l’homéopathie et en sont très satisfaits. Les produits les plus utilisés sont Allium cepa (Ui), Arsenicum album, Euphrasia officinalis (euphraise), Nux vomica, Pulsatilla pratensis, Sabadilla (hellébore) ou des produits composites comme APP Unda, Pollen Plus Dolisos, Optidol Dolisos, Vanocomplex 82, Pollinosan, Luffanil...

Quant à savoir si ces médicaments homéopathiques sont efficaces et fonctionnent mieux qu’un placebo (un faux médicament), ce n’est pas prouvé.

L'hyposensibilisation ou immunothérapie

L’immunothérapie est une option intéressante pour les gens qui souffrent beaucoup de leur allergie et chez les plus jeunes. Une immunothérapie permet de rendre le système immunitaire moins sensible à la substance allergène, par exemple le pollen de graminées, en administrant des quantités croissantes. En fait, cette méthode consiste à soigner le mal par le mal. Le but est de diminuer drastiquement les symptômes ou même de les faire disparaître complètement, de sorte que le patient ait de moins en moins de médicaments à prendre.

Les effets sont comparables à ceux des corticoïdes administrés par le nez et sont supérieurs à ceux d’autres médicaments comme les antihistaminiques et les anti-leucotriènes. En règle générale, il y a déjà au cours de la première année une réduction perceptible des symptômes.

Un grand avantage de l’immunothérapie est que son effet persiste pendant au moins 6 à 12 ans après l’arrêt du traitement. Un autre avantage est que, en tout cas chez les enfants, le risque de développement de l’asthme et d’autres allergies diminue.

Voir aussi l'article : Allergie au pollen : quels symptômes ?



Dernière mise à jour: juillet 2022

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