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Papillomavirus, vaccin et grossesse : quel risque ?
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La vaccination par erreur d'une femme enceinte contre le papillomavirus (en prévention du cancer du col de l’utérus) ne paraît pas entraîner de risque particulier pour l’enfant.
Les infections génitales à papillomavirus (HPV) sont fréquentes chez les jeunes adultes, présentent souvent un caractère transitoire, mais elles peuvent aussi être à l’origine de lésions précancéreuses. Une vaccination contre les HPV est préconisée chez les jeunes filles avant les premiers rapports sexuels. Cependant, il arrive que des femmes enceintes soient vaccinées par inadvertance.
A la demande de la revue médicale Prescrire, l’Agence européenne du médicament a fourni un rapport de pharmacovigilance sur le suivi des femmes enceintes exposées au vaccin papillomavirus. Dans ce document et à d’autres sources, des données sont disponibles sur plus d’un millier de grossesses avec administration, au premier trimestre, soit de Gardasil, soit de Cervarix. Ainsi que l’explique Prescrire, « il n’a pas été mis en évidence d’augmentation du risque d’avortement spontané, de malformation ou de naissance prématurée. Les adjuvants vaccinaux utilisés dans les vaccins papillomavirus ne semblent pas non plus être associés à un risque plus élevé de toxicité fœtale particulière ».
Prescrire rappelle que ces vaccins contre le papillomavirus présentent une efficacité partielle contre les lésions causées par les HPV, et on ignore encore précisément ce qu’il en est en termes de cancer du col de l’utérus. Et de fait, le dépistage par frottis reste le principal outil de lutte contre ce cancer.