L’alcool soûle les spermatozoïdes

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news La consommation d’alcool est associée à une baisse de la quantité et de la qualité des spermatozoïdes : plus on boit, plus l’effet est marqué.

Autrement dit, pour garder ses spermatozoïdes en pleine forme, il vaut mieux y aller tout doux sur les boissons alcoolisées. Une équipe danoise (université de Copenhague) a démontré cela sur un groupe d’un millier de jeunes adultes âgés de 18 à 28 ans. Ils ont renseigné leur consommation d’alcool, alors que les chercheurs ont procédé à des analyses d’échantillons de sperme.

En moyenne, les participants avaient bu onze verres d’alcool pendant la semaine écoulée et 60% ont déclaré avoir été soûls (cela ne signifie pas qu’ils avaient sombré dans un coma éthylique…) au moins deux fois au cours du mois précédent. Pour la moitié d’entre eux, ces données correspondaient à la consommation habituelle.

Le résultat de l’analyse du sperme montre que l’effet négatif de l’alcool sur les spermatozoïdes – en termes de quantité, de concentration, de morphologie… - est observé dès que l’on boit cinq verres par semaine. Avec cette consommation, l’impact reste néanmoins extrêmement faible. Il devient beaucoup plus net à partir de vingt-cinq unités hebdomadaires (verre de vin, verre de bière…) et vraiment spectaculaire au-delà de quarante unités, ceci par rapport aux non-buveurs ou aux buveurs modérés (un à cinq verres par semaine).

Les spécialistes expliquent cela par le fait que l’alcool pourrait interférer avec la production hormonale, singulièrement la testostérone. Ils pensent que cet effet s’estompe en cas de réduction de la consommation d’alcool, le temps que de nouveaux spermatozoïdes arrivent à maturité. Enfin, ils précisent que globalement, les participants présentant les plus importantes déficiences spermatiques affichent aussi des scores défavorables en ce qui concerne le style de vie et les « comportements santé » et que d’autres facteurs pourraient donc aussi entrer en ligne de compte.

Ceci étant, ils confirment le lien avec l’alcool et recommandent de modérer sa consommation, pour cette raison comme pour bien d’autres.

Source: British Medical Journal (www.bmj.com)

Dernière mise à jour: décembre 2014
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