Dormir dans l’obscurité totale pour moins grossir ?

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news Etonnant : le fait de dormir dans le noir complet diminue la probabilité de présenter un excès de poids.

Les effets sur le métabolisme d’une exposition trop importante à la lumière en soirée ont déjà été démontrés. C’est en particulier le cas avec l’impact de la « lumière bleue » des équipements électroniques (écran de tablette, de smartphone…) sur la production de mélatonine (l’hormone du sommeil), et ses conséquences en cascade sur la qualité du sommeil.

Ici, une équipe de l’université d’Oxford (Royaume-Uni) met en évidence une association entre la luminosité dans la chambre pendant la nuit et le risque de surpoids. L’analyse a porté sur quelque 110.000 femmes âgées de plus de 16 ans (47 ans en moyenne), qui avaient participé à une étude plus générale sur les habitudes de vie.

Un effet aussi surprenant que significatif


Les données concernant l’intensité habituelle de la luminosité dans leur chambre ont été isolées : suffisamment de lumière pour lire, un peu de lumière mais pas assez pour lire, obscurité ne permettant même pas de voir sa main… Les chercheurs ont recoupé ces informations avec des paramètres portant sur le poids : indice de masse corporelle (IMC), répartition des graisses, rapport tour de taille - tour de hanches… L'analyse a tenu compte de facteurs de confusion possibles comme l’âge, le statut socio-économique, la pratique d’une activité physique, la consommation d’alcool, l’alimentation, le tabagisme…

Quatre femmes sur dix présentaient un excès de poids (léger à modéré pour deux tiers d’entre elles). Le résultat montre, à profil équivalent, un lien « significatif » entre le risque de surpoids et la luminosité dans la chambre la nuit : plus elle s’intensifie, plus la probabilité de présenter des kilos en trop augmente. Ainsi, avec une obscurité totale, le risque d’obésité est réduit de 21%.

Pourquoi ? Le fait de dormir dans le noir complet contribue sans doute à un meilleur sommeil, dès lors à un meilleur équilibre métabolique, et ainsi à un poids plus satisfaisant.

Source: American Journal of Epidemiology (http://aje.oxfordjournals.o)

Dernière mise à jour: novembre 2014
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