Horloge biologique : le camping met les pendules à l’heure

123-vakant-reizen-tent-kamperen-natuur-170_08.jpg

news Une semaine de camping en pleine nature agit de manière spectaculaire sur le rythme de production de la mélatonine, l’hormone du sommeil.

Point-clé : l’exposition à la lumière naturelle. Cette équipe de l’université du Colorado a comparé les variations de l’horloge biologique entre une semaine d’activités quotidiennes normales et une semaine en mode camping. Et quand on dit camping, c’est du « vrai de vrai », au grand air, nuit sous la tente, avec lumière naturelle en journée et feu de camp en soirée.

Le chronotype (le réglage de base du rythme veille-sommeil) de chaque participant a d’abord été évalué. Ensuite, les chercheurs ont relevé une série de paramètres, comme l’exposition à la lumière (naturelle et artificielle), les heures de réveil et d’endormissement, ainsi que les niveaux de mélatonine.

En ce qui concerne la lumière, l’exposition est beaucoup plus importante en « semaine camping », que ce soit en quantité ou en intensité, sauf évidemment pour ce qui concerne la lumière artificielle (particulièrement élevée le soir en « semaine normale »).

Quant à la mélatonine :


En semaine normale, ses concentrations commencent à grimper environ deux heures avant l’endormissement (ce dernier intervenant vers minuit trente en moyenne ici) et reviennent à leurs niveaux « de jour » bien après le réveil, ce qui expliquerait en partie cette sensation de lassitude le matin.
Après une semaine de camping, la production de mélatonine augmente dès le coucher du soleil et se réduit fortement lorsque le soleil se lève et bien avant le réveil, avec alors un meilleur état de forme. Cela s’accompagne d’un décalage du sommeil, avancé d'environ deux heures (la durée totale reste à peu près la même).

Bien des recherches ont montré qu'une forte exposition à la lumière artificielle en soirée pouvait considérablement perturber la qualité du sommeil, et alors engendrer de sérieux problèmes de santé. Cette étude ajoute un élément démontrant combien notre horloge biologique est sensible à son environnement.

Voir aussi l'article : Trop de lumière en soirée : des effets dévastateurs

Source: Current Biology (www.cell.com/current-biolog)

Dernière mise à jour: décembre 2013

Vous voulez recevoir nos articles dans votre boîte e-mail ?

Inscrivez-vous ici à notre newsletter.

vous pourrez vous désinscrire quand vous le souhaiterez
Nous traitons vos données personnelles conformément à la politique de confidentialité de Roularta Media Group NV.
volgopfacebook

volgopinstagram