Pour contrôler sa faim, il faut un peu de mémoire

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news La sensation de satiété est liée au souvenir que l’on garde du repas. Et plus précisément de la quantité de nourriture que l’on pense avoir ingérée.

C’est une curieuse expérience qui a été conduite par cette équipe de l’université anglaise de Bristol. Une centaine de volontaires y ont participé. Les uns ont été invités à consommer un bol de soupe de 300 ml, les autres de 500 ml. Subtilité : dans ce second groupe, un mécanisme caché a partiellement vidé le bol des participants, qui a atteint à son tour un volume de 300 ml. Les chercheurs ont ensuite évalué l’impression de satiété.

Trois heures après l’expérience, ceux qui considéraient (à tort) avoir bu davantage de soupe faisaient état d’une sensation de faim nettement inférieure (alors que tous, donc, avaient reçu la même quantité). Vingt-quatre heures plus tard, les premiers estimaient toujours, pour la plupart d’entre eux, que ce bol de soupe avait été suffisant pour apaiser leur faim. Une région cérébrale précise, l’hippocampe, jouerait un rôle déterminant dans ce processus.

Comment exploiter ces observations dans la pratique ? Les chercheurs poursuivent leurs travaux afin de le déterminer.

[Source : PLoS One]



Dernière mise à jour: mars 2013

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